Tout part en Vrac !

Partage

Soucieux de l’environnement, les consommateurs blésois sont de plus en plus nombreux à se passer des emballages et à se tourner vers l’achat en vrac. Silos de céréales, de pâtes, cookies… le marché est en plein essor et l’offre se diversifie en centre-ville avec l’ouverture d’épiceries au nom évocateur telles « Vrac et Bio ».

Par Alberto Rodriguez Pérez
Publié le 16 septembre 2020

Pour réduire mes déchets, je m’approvisionne en lessive, olives et céréales dans un magasin en vrac où je trouve aussi des biscuits apéritifs et du thé ! », témoigne Cathie Bruneau. Équipée de sacs en tissu et bocaux vides, cette institutrice blésoise se rend régulièrement chez Vrac & Bio, consciente « que faire entrer chez soi des produits emballés est une aberration et source de gaspillage et de déchets qu’il faudra jeter, retraiter ou brûler ».

De nouvelles épiceries à la mode 

Le vrac figure dans la liste des petits gestes individuels que les Français sont prêts à faire pour la planète. Les rayons des grandes surfaces, des magasins bio et les épiceries en ville proposant des produits non pré-emballés poussent comme des champignons et confirment leur démocratisation.


Lire aussi : A la Vacquerie, le jardin se partage


Et bien que leur adoption reste plus marquée chez les personnes aisées et sensibles à l’environnement, Philippe Bahut, le gérant du Vrac & Bio blésois, souligne que « les valeurs de l’économie circulaire, dans lesquelles s’inscrit le vrac, sont de plus en plus largement partagées ». La fréquentation soutenue de son établissement, rue des Orfèvres, à Blois, témoigne de cette « demande extrêmement forte ». L’engouement se manifeste même, selon lui, « à toutes les strates de la population et à tous les profils, retraites, familles, jeunes gens ».

Dès l’instant où l’on peut sauver la planète et bien gagner sa vie, Vrac & Bio pousse l’expérience plus loin et complète son offre avec des fruits et légumes bios en circuit court. « On fait ses courses chez nous parce qu’il s’agit de vrac, mais parce que, aussi, les produits répondent aux attentes : ils sont bons, bio, souvent locaux et les producteurs sont bien rémunérés ! », conclut Philippe Bahut.


Partage